La fin de l’âge noir Kali Yuga
selon la Tradition Hindouiste
Selon la tradition cosmologique hindoue, nous sommes dans le Kali Yuga (l’Age de Fer), qui est le dernier et le plus négatif des quatre cycles – les 4 yugas – de l’évolution cosmique. Chaque yuga est comme la saison d’une année super-cosmique, encore plus grande que l’année cosmique de la succession des équinoxes.
D’après les textes sanskrits Vishnu Purana et Linga Purana :
Les voleurs deviendront des rois et les rois seront des voleurs.
Les dirigeants confisqueront la propriété et l’utiliseront malhonnêtement. Ils cesseront de protéger le peuple.
Des hommes de basse extraction ayant acquis une certaine somme de connaissances (sans avoir les vertus nécessaires pour les utiliser) seront estimés comme des sages.
Beaucoup de gens perdront leurs racines, vagabondant d’un pays à un autre.
Les animaux prédateurs seront plus violents.
Les fœtus seront tués dans le ventre de leur mère.
Les gens préféreront choisir de fausses idées.
Personne ne pourra faire confiance à quiconque.
Les gens seront envieux.
Il y aura de nombreux enfants qui naîtront avec une espérance de vie ne dépassant pas 16 ans.
Les gens souffrant de faim et de peur trouveront refuge dans des abris souterrains.
Les jeunes filles feront commerce de leur virginité.
Le dieu des nuages sera imprévisible dans la distribution de la pluie.
Les marchands feront des affaires malhonnêtes.
Il y aura beaucoup de mendiants et de gens sans emploi.
Les gens parleront un langage violent et vulgaire.
Les hommes se consacreront à gagner de l’argent, le plus riche détiendra le pouvoir.
Les chefs d’état ne protégeront plus le peuple, mais, à coup d’impôts, s’approprieront toute la richesse.
L’eau manquera.
De la nourriture pré-cuisinée sera rapidement à disposition !
Sources : Les textes sanskrits du Vishnu Purana et du Linga Purana
La clairvoyance des anciens, cela me rappel quelque chose.
Lorsque la Terre arriva à son actuelle phase de manifestation et que le premier Âge, le Satya Yuga commença (Satya = pureté), l’humanité sortait à peine de son état originel d’innocence quasi-divine. Ce fut l’Age d’Or originel. Comme le temps s’écoulait, la planète tomba sous
l’influence d’une spirale descendante négative, et la qualité de la vie dans chaque yuga successif s’éloigna de plus en plus de la connaissance de la vérité et de la Loi naturelle (la Réalité). Dans le second yuga, le Treta Yuga (l’Age d’Argent), la conscience spirituelle diminua d’un quart et pendant le temps du troisième cycle, le Dvapara Yuga (l’Age de Cuivre ou bronze) la négativité atteignit 50%.
Pendant le Kali Yuga la conscience planétaire est devenue très obscure et l’humanité travaille contre des conditions difficiles. Le sens de la justice a diminué jusqu’à un maigre quart de sa force originelle.
Le Vishnu Purana, l’un des plus anciens textes sacrés de l’Inde, dit à propos du Kali Yuga: « Les chefs qui régneront sur la Terre seront violents et s’empareront des biens de leurs sujets …
Krita Yuga (Satya-Yuga) : âge d’or : 1 728 000 ans Treta Yuga : âge d’argent : 1 296 000 ans Dvapara Yuga : âge de bronze : 864 000 ans Kali Yuga : Âge de fer (ou âge noir) : 432 000 ans Les 4 yugas (4 320 000 années humaines) forment un Maha-Yuga, (12 000 années divines), 2000 Maha-yugas forment une nuit et une journée de Brahma.
Une hypothèse
L’Atlantide a sombré il y a trente cinq mille sept cents ans environ (à quelques décennies près). Ce fut le début de ce que les Hindouistes et les Bouddhistes appellent le “Kali-Yuga”, “Âge Noir” en français, dit plus communément “Age de Fer”, et le début également de notre préhistoire académiquement reconnue, qui donc ne remonte pas à plus de temps que cela.
Après beaucoup de conjectures sur le sujet, où se trouvait donc finalement l’Atlantide? C’est en fait une question piège car, à son époque, l’Atlantide se trouvait… partout, car tel était alors le nom de notre planète (“Atlantide” ou “Atlantis”, la prononciation ne nous est pas restée très précise depuis le temps…). Mais auparavant, en remontant jusqu’à sept cents mille ans, elle s’appelait Mû, et avant encore, jusqu’à il y a trois millions d’années, alors qu’elle était toute jeune et portait la vie depuis “peu”, lorsque les jours duraient bien moins de 24 heures comme aujourd’hui, elle s’appelait alors “Hyperborée”. Tous ces noms désignent en fait des civilisations oui, mais planétaires, appartenant à des âges que la mémoire de l’homme a, pour l’instant, totalement oubliés…
FULCANELLI
« Depuis la révélation par Fulcanelli, le plus célèbre alchimiste du 20 ème siècle, de la croix cyclique d’Hendaye, dans le mystère des cathédrales, philosophes, savants, astronomes, chercheurs, francs-maçons et alchimistes du monde entier cherchent à déchiffrer les symboles ésotériques de ce mystérieux ouvrage situé à Hendaye au Pays Basque -Navarre française-. Les chercheurs américains l’ont reconnu comme : Un monument sur la fin des temps. Je n’ai pas oublié qu’un jour de novembre 1946 -le 26 exactement-, je quittais par le train à jamais, ma Navarre natale, toute proche, pour Marseille -Massalia- où les vestiges grecs du Centre Ville, entre autres, où j’habitais, me parlaient d’Homère -amphithéâtres-, autant que de ces navigateurs phocéens -le Vieux Port et sa dalle commémorative-, fondateurs de la Ville en – 600 AC, date fondamentale dans mon interprétation du début de la FIN du Kali-Yuga ! Je quittais quelque part, le Sacré & le Merveilleux de l’Âme basque pour la rationalité du monde grec ! Nonobstant chasser le naturel, et il revient au galop : tel est mon destin ! Ceux qui ont jeté un coup d’œil sur mon LOGO peuvent comprendre l’intérêt que je porte depuis toujours au Symbolisme -vécu quotidiennement sans besoin de support livresque- et cependant, avec un regard bienveillant, mais toujours vigilant car critique, aux « occultistes » dont Fulcanelli fait partie, ni plus, ni moins, que beaucoup d’autres !
DISCOURT DU MAÎTRE A SON DISCIPLE
Celui qui révèle l’état d’évolution de ta Conscience mettant en action ton sens de discernement le plus subtil, et ce, afin de distinguer si ta démarche est de l’ordre du « Bien » (évolution) ou du « Mal » (involution). Cet indicateur est un marqueur d’une Conscience humaine se préoccupant d’accomplir, durant son incarnation, le dessein le plus évolutif (juste en vertus) en rapport avec les capacités de sa forme d’identification. Cette démarche est aussi celle qu’indique à suivre, dès son premier Logion, l’Évangile de Thomas :
Que celui qui cherche ne cesse point de chercher jusqu’à ce qu’il trouve ; lorsqu’il trouvera, il sera troublé ; et lorsqu’il sera troublé, il admirera, et il régnera sur l’univers!
Lorsque tu commences à entendre le murmure de ton Parleur silencieux, et surtout à comprendre (assimiler) les enseignements qu’il te communique, c’est forcément que le cours de ta trajectoire s’inverse. Tu es alors confronté au dilemme qui consiste à rester dans les certitudes d’apparence confortable, auxquelles je faisais référence précédemment, mais asservissantes de la Raison avec la camisole de son mécanisme de causalités pragmatiques, ou de choisir de partir à la découverte de cette terra incognita qu’est la Foi avec le salutaire, mais très inconfortable doute qui l’accompagne.
Quand la Conscience décide de changer volontairement la direction de sa trajectoire, elle ne le fait pas pour suivre aveuglément la multitude du plus grand nombre en se laissant embourber dans ses ornières profondes, mais pour s’affranchir d’une intoxication qui se révélait invalidante et de plus en plus anxiogène. Quitter le confort d’une routine collective d’apparence rassurante n’est pas sans conséquence. Il faut à la Conscience la volonté, le courage et surtout la conviction de ne plus aller dans la bonne direction pour en arriver à cette puissante remise en cause. Elle devra alors développer une endurance sans faille pour supporter l’incertitude qui accompagne tous ceux qui décident de sortir du profond sillon de la facilité, pour s’engager dans un chemin qu’elle devra créer au fur et à mesure de sa nouvelle progression « là où il y a une volonté, il y a un chemin ».
Durant le Krita Yuga (l’âge d’or) suivre la normalité ambiante, n’ayant que pour dessein de servir le Dharma, est une assurance d’être sur la bonne Voie et dans la bonne direction (celle de l’évolution), dans le Kali Yuga, où toutes les valeurs sont inversées, c’est exactement le contraire. Pendant le Krita Yuga, suivre la normalité ambiante c’est faire preuve de Connaissances, de compétence et de responsabilité. Pendant le Kali Yuga c’est faire preuve d’ignorance, d’incompétence, d’irresponsabilité et d’involution. Sortir de la normalité ambiante durant le Kali Yuga nécessite l’éveil de la clairvoyance d’une Conscience pour lui permettre de percevoir, contre toute évidence apparente, que ce suivisme n’est pas le bon cheminement. Cette redoutable épreuve permettant une prise de Conscience, n’est possible qu’en élargissant considérablement son champ de Connaissances bien au-delà des limites étriquées du « savoir » imposé par cette « normalité ». Ce qui était une évidence véritablement fondée durant le Krita Yuga n’est plus qu’une illusion chimérique et un égarement dans le Kali Yuga.
La Connaissance, à l’inverse du savoir, est une redoutable ascèse impliquant une volonté sans faille de mise à l’épreuve de chacune des pensées que l’on entend assimiler pour en tester la justesse et les vertus.
