Le 5 décembre

Le 5 décembre du IVe siècle


La légende de Saint Nicolas

Dans l’ancienne ville de Patara, dans la région de Licia, un enfant nommé Nicolas est né dès ses premières années il a fait preuve d’une gentillesse et d’une générosité qui surprenaient tous ceux qui le connaissaient il a grandi dans une famille aisée mais il a vite compris que sa richesse devait servir les plus démunis et non à son propre luxe en héritant de la fortune de ses parents Nicolas a commencé à partager ses biens en secret en aidant les orphelins, les familles pauvres et ceux qui étaient confrontés au désespoir sa renommée s’est étendue comme un fleuve sans frontières et son nom est bientôt arrivé dans la ville de Mira où il a été nommé évêque là-bas il a consacré sa vie à guider sa communauté à protéger les faibles et à intervenir miraculeusement dans des situations désespérées on raconte des histoires de nuits sombres où il a laissé tomber des sacs d’or dans les cheminées de familles qui ne pouvaient pas se marier ses filles en sauvant leur honneur et leur futur d’autres récits racontent comment il a apaisé les tempêtes en mer avec ses prières et protégé les marins et les voyageurs des dangers qui semblaient inévitables chaque acte de bonté et chaque miracle augmentait sa légende en faisant de lui un symbole de générosité et de protection pour au fil des siècles sa fête a été fixée le 5 décembre et en Europe, elle a commencé à célébrer avec des cadeaux, des actes de charité et des hommages à son esprit altruiste son image a voyagé au-delà des continents et des siècles plus tard elle a traversé l’Atlantique où elle est devenue la figure du Père Noël mais gardant l’essence de Nicolas l’histoire de sa vie, ses miracles et sa compassion sont devenus un phare d’espoir et d’exemple d’amour pour son prochain inspirant des générations entières à vivre avec générosité et courage en se rappelant qu’un seul cœur rempli la bonté peut changer la vie de beaucoup et que la lumière d’une âme noble ne s’éteint.


Le 5 décembre 1560 : mort du Roi François II.

La mort prématurée à 16 ans du chétif François II amène sur le trône de France son frère cadet. Celui-ci, à peine âgé de 10 ans, devient Roi sous le nom de Charles IX.

François II, fils aîné du Roi Henri II et de Catherine de Médicis, succède à son père le 10 juillet 1559. Il n’a que 15 ans. C’est un garçon chétif, marié quelques mois plus tôt à la reine d’Écosse Marie Stuart, du même âge que lui. Le Roi de France devient ainsi roi consort d’Ecosse.

L’oncle de la reine n’est autre que François II de Guise, farouche catholique, dont l’influence est grande à la Cour.

Cela ne plaît ni à Antoine de Bourbon, roi de Navarre (et père du futur Henri IV), ni à son frère Louis 1er de Condé, princes du sang tenus à l’écart du fait de leur appartenance à la religion calviniste. Ils organisent la conjuration d’Amboise en vue de soustraire le Roi à l’influence des Guise. C’est un échec sanglant et un avant-goût des guerres de religion.

Désireuse d’apaiser les tensions, la reine mère Catherine de Médicis confie le 20 mai 1560 la charge de chancelier de France à Michel de l’Hospital, qui accorde aux protestants la liberté de conscience mais pas la liberté de culte. Il réunit en décembre les états généraux à Orléans pour tenter de calmer les esprits. Au même moment, meurt le malheureux François II après une douloureuse maladie. Il n’aura régné que 17 mois !